La thérapie brève : à quoi ça sert ?
N’importe qui peut avoir à traverser des moments éprouvants dans sa vie (deuil, accident, maladie, séparation …).
Parfois nous éprouvons de la difficulté à nous en sortir, car un mal-être corporel, émotionnel ou mental s’installe et nos relations avec notre entourage en pâtissent. Par exemple, on se retrouve à :
- Avoir une sensation d’impuissance, et vivre tout un tas d’émotions désagréables. Ou au contraire on peut se blinder pour ne plus rien ressentir du tout comme un robot.
- Perdre confiance en la vie, et ne pas oser avancer vers de nouveaux horizons.
- Se sentir confus dans ses valeurs et hésiter dans ses choix.
- Sentir le stress envahir et pousser à un repli sur soi-même. Cela peut également entraîner à déprimer, ou à devenir agressif envers les autres.
- Se culpabiliser de comportements non désirés (TOC, addictions …).
C’est là qu’une thérapie brève peut être utile, ponctuellement, pour se sentir compris, entendu et soutenu, jusque dans des expériences du passé qui s’invitent dans le présent, laissent des traces et enferment dans des croyances ou comportements figés. Le patient va apprendre à se donner des choix : trouver des ressources, se recentrer, apprendre à faire face en toute intégrité, acquérir une autre vision du monde, de lui-même et des autres.
Pour plus de détail, nous pouvons consulter la fédération FF2P qui définit la psychothérapie pour qui et pour quoi.
Et en synthèse, nous pouvons nous inspirer d’une expression de Jacques Salomé, psychosociologue, qui propose d’apprendre à « oser être un bon compagnon pour soi-même».